Wednesday 25 April 2012

HOCHELAGA-MAISONNEUVE



http://www.milieuxdefavorises.org/HM_B_batiment.html

Ancien bureau de poste d’Hochelaga

http://www.milieuxdefavorises.org/hm/serie_B/2.html


Photo 1

2   Ancien bureau de poste d’Hochelaga

Source : Paul-André Linteau1 ; Luc Noppen6.
Photo (RC) : L’ancien bureau de poste d’Hochelaga.
Le bureau de poste est le plus vieil édifice administratif du quartier Hochelaga. Construit selon les plans des architectes Perreault et Lesage6, il a été inauguré en 1901.
Il sert actuellement de petit hôtel.
Histoire
C’est en 1870 qu’Hochelaga est constitué en village. À cette époque, le village s’étend des limites de Montréal (autour des rues Frontenac et Iberville)2jusqu’au-delà de la rue Vimont (qui n’existe pas à l’époque). La population est essentiellement rurale et compte alors un peu plus de 1 000 personnes (1 061 au recensement de 1871).
Dix ans plus tard, la population a déjà quadruplé et elle atteint 4 111 personnes3.
Cette augmentation conduit le village à demander le statut de ville qui est accordé par Québec en mars 1883. Tout le monde n’est cependant pas ravi de la situation, notamment les propriétaires qui possèdent des terrains dans l’est de la ville. Ceux-ci demandent à Québec de leur accorder un statut de ville séparée.
Le conseil de la municipalité d’Hochelaga doit à ce moment-là réaliser d’importants travaux publics, car plusieurs grosses entreprises viennent de s’installer sur son territoire : les Moulins à coton Victor Hudon, la compagnie de tabac McDonald, la Filature Sainte-Anne et les Abattoirs de Montréal. Les trois dernières seraient aujourd’hui sur le territoire du quartier voisin, Sainte-Marie.
Placés devant l’alternative de hausser les taxes pour réaliser les travaux, la municipalité décide alors de s’annexer à Montréal.
« Le maire Raymond Préfontaine4 est lui-même un partisan de l’annexion de même qu’une majorité de son conseil. Ils n’ont guère de difficultés à convaincre les propriétaires du bien fondé de cette solution. Les avantages qu’ils y voient sont doubles : les citoyens obtiendront plus de services et les travaux publics nécessaires seront réalisés par une administration plus riche et mieux équipée. »5
Un règlement adopté par Hochelaga et Montréal prévoit les conditions de cette annexion. Hochelaga deviendra un quartier de Montréal et sera représenté au conseil par trois échevins. La Cité de Montréal installera les tuyaux d’aqueduc et construire les canaux d’égout. Elle assumera la dette du territoire annexé. Elle engagera la compagnie des chars urbains à étendre sa ligne jusqu’à l’extrémité est d’Hochelaga. Enfin, elle respectera les exemptions de taxes déjà accordées à six entreprises.
Cette décision va conduire à la scission de la partie est d’Hochelaga qui devient alors la ville de Maisonneuve.
Activité pédagogique
  • Un peu partout au Québec, Poste Canada élimine progressivement la livraison du courrier à la maison. À titre d’exemple, dans les nouveaux développements à Montréal, les gens doivent dorénavant aller quérir leur courrier à une boîte postale. Avec les élèves, il est possible d’entreprendre une recherche sur le fonctionnement du service postal en 1901 (lors de la construction du bureau de poste d’Hochelaga) et aujourd’hui. Quelles sont les différences et pourquoi ? Est-ce une amélioration pour les personnes âgées ?
_________________________
1. Paul-André Linteau (1975). Histoire de la ville de Maisonneuve. 1883-1918. Thèse de doctorat : Université de Montréal.
2. Les limites de la ville suivaient alors une ligne oblique qui touchait aux deux rues.
3. Linteau, page 75.
4. La rue Préfontaine a été baptisée ainsi en son honneur.
5. Linteau, pages 77-78.
6. Luc Noppen (2001). Du chemin du Roy à la rue Notre-Dame. Gouvernement du Québec.




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https://www.google.ca/search?q=hochelaga+maisonneuve+histoire&start=10&hl=en&sa=N&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&ei=oKWYT_KLDYHe0QGzzrjwCQ&ved=0CD4QsAQ4Cg&biw=1366&bih=641

RESTOS= http://www.google.ca/imgres?start=379&hl=en&sa=N&biw=1366&bih=641&tbm=isch&prmd=imvns&tbnid=k5l6X19xS7L8BM:&imgrefurl=http://www.bistroinvivo.coop/nouvelles/le-8-mars-on-reseaute-au-feminin/&docid=MlVe7K7R_I4_5M&imgurl=http://www.bistroinvivo.coop/medias/images/sized/medias/images/photos/Affiche_8mars-250x387.gif&w=250&h=386&ei=aKeYT77zE-no0QGS_KWABw&zoom=1&iact=hc&vpx=799&vpy=259&dur=128&hovh=279&hovw=181&tx=90&ty=140&sig=105411984416713945931&page=16&tbnh=148&tbnw=98&ndsp=24&ved=1t:429,r:21,s:379,i:274






HOCHELAGA MAISONNEUVE- Présentation de Marc-Aurèle Fortin par www.museevirtuel.ca

http://www.memorablemontreal.com/accessibleQA/histoire.php?quartier=7

http://journaldelarue.wordpress.com/2010/02/02/hochelaga-maisonneuve-patrimoine-histoire-architecture/

http://www.phantasmagorie.ca/Architecture/Architecture-of-Old-Montreal/10976434_GL7S9D/914097332_t5W7X#!i=914097332&k=t5W7X



http://www.museevirtuel.ca/pm.php?id=story_line&fl=0&lg=Francais&ex=00000298&sl=6385&pos=1

Musée Marc-Aurèle Fortin 
Montréal , Québec

Hochelaga et son église
1927 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada



Début de 2. Présentation de Marc-Aurèle Fortin                              

2.1 Jeunesse et Famille

Marc-Aurèle Fortin est né à Sainte-Rose (Laval) en 1888. Son père, Thomas Fortin, est un homme de loi influent, avocat d'abord, puis juge. Sa mère, Amanda Fortier, donne naissance à quinze enfants, dont huit meurent en bas âge. Malgré cette nombreuse progéniture, la famille de Fortin vit aisément.

Le père de Fortin n'a jamais vraiment approuvé les ambitions artistiques de son fils, bien au contraire. Il tente même de le déshériter pour montrer son désaccord. La mère de Fortin parvient toutefois à atténuer la décision de son mari permettant tout au moins à Marc-Aurèle le droit à l'usufruit des biens légués et placés en fiducie.
                              

Enfants de Thomas et Amanda Fortin
1988

Thomas Fortin
1910

Amanda Fortin
1910

2.2 Études

Fortin étudie à l'Académie commerciale catholique de Montréal et à l'école Le Plateau, où enseigne Ludger Larose. Il suit aussi des cours du soir au Monument National avec Edmond Dyonnet. À l'âge de 21 ans, Fortin se rend à Chicago, aux États-Unis, pour parfaire son art. Il fréquente l'Art Institute of Chicago et y est initié à l'art de Rembrandt, du Greco, de Millet, des membres de l'école de Barbizon, de Monet et de Mary Cassatt.

En plus de ces peintres, il se familiarise également avec le travail des graveurs Brangwyn et Méryon. Vers 1912, Fortin décide toutefois de quitter Chicago, parce qu'étant diabétique, il supporte difficilement la chaleur et l'humidité de la ville. Il revient donc à Sainte-Rose, et ce malgré le poste d'enseignant qu'on lui avait offert à l'Art Institute of Chicago.
                              

2.3 Carrière

Lors de son retour au pays, Fortin se consacre à peindre la nature québécoise. Au cours des six années subséquentes, un style nouveau apparaît chez l'artiste. Sa représentation des paysages s'en trouve transformée. En 1915, il s'intègre à la communauté artistique québécoise en participant aux rencontres d'un groupe d'artistes et d'écrivains à L'Arche, dont font notamment partie, Ozias Leduc, Adrien Hébert et Edmond Massicotte.

C'est en 1918 qu'apparaissent les aquarelles lyriques aux arbres " troués ", telles des éponges. L'année suivante a lieu sa première exposition solo au Québec. Suite à la visite de cette exposition à la Bibliothèque Saint-Sulpice, un critique parlera de Fortin comme d'un " virtuose ". Celui-ci semble très impressionné, comme il l'écrit dans son article, par la " superposition de teintes très franches [… qui] produit un grand effet décoratif et trahit un vrai peintre. " * Déjà à cette époque, on remarque la qualité du rendu formel de ses oeuvres. Ce critique souligne également une particularité de l'oeuvre de Fortin, qui restera une constante par la suite : tout au long de sa carrière, l'artiste créera des variations autour de thèmes qui lui sont chers.

____________________
* Anonyme, "À Saint-Sulpice: Un jeune peintre", Le Devoir (Montréal), vendredi 31 octobre 1919.
                              

Automne à Sainte-Rose
1920 (?)
Sainte-Rose, Laval, Québec, Canada

Les oeuvres que réalise Fortin pendant les années 1920 sont très novatrices sur le plan formel. Il s'inspire de la nature, mais accorde peu d'importance au rendu vraisemblable de celle-ci : il applique les couleurs selon ses goûts, il grossit ou rapetisse des éléments et en déforme d'autres.

Fortin se situe loin d'un traitement impressionniste encore répandu dans l'art paysagiste québécois au début du XXe siècle, et participe de ce fait à l'avènement de la modernité artistique au Québec. C'est d'ailleurs au cours de cette décennie qu'il commence à peindre le quartier Hochelaga.
                              

Vue de Montréal
1927 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Toujours à la même époque, soit entre 1923 et 1928, les ormes géants de son village natal exercent une fascination grandissante chez l'artiste. C'est d'ailleurs pendant cette période qu'il peint des arbres gigantesques au feuillage détaillé parmi lesquels se dissimulent d'humbles demeures. Les splendides aquarelles pures, dont la qualité exceptionnelle ne se retrouve que chez les grands maîtres, n'apparaissent, quant à elles, qu'en 1928.                              

Fortin peignant à Sainte-Rose
1934
Sainte-Rose, Laval, Québec, Canada

C'est aussi en 1928 que Jean Chauvin, critique d'art important de l'époque, reconnaît le talent de Fortin, en lui consacrant un chapitre entier dans son livre intitulé Ateliers: Études sur vingt-deux peintres et sculpteurs canadiens. Chauvin y relate les propos de Fortin qui, déjà à cette époque, affirme qu' " un peintre ne doit pas s'arrêter à quelques recettes. Il doit toujours être en progrès, à la recherche du mieux " *. Cette motivation animera la quête artistique de Fortin tout au long de sa vie.

____________________
* Jean Chauvin, Ateliers : Études sur vingt-deux peintres et sculpteurs canadiens, Montréal / New York, Louis Carrier et Cie, Les Éditions Mercure, 1928, p. 158.
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Ateliers : Études sur vingt-deux peintres et sculpteurs canadiens
1928 
                              

Début de 3. Propos sur Hochelaga                              

La Nativité Hochelaga
1926 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada










Début de 4. Analyse des oeuvres d'Hochelaga                              

Fortin a choisi de représenter le quartier Hochelaga dans un grand nombre d'oeuvres. Le choix d'un tel sujet n'est pas étranger aux transformations qui s'opèrent dans ce secteur de la ville à cette époque: l'industrialisation ainsi que l'urbanisation s'accélèrent, l'architecture se modernise et la population augmente rapidement.

L'analyse des oeuvres, que nous réaliserons ici, se penchera sur l'interprétation de cette thématique dans le but de découvrir le discours idéologique de Fortin. Elle étudiera également les caractéristiques formelles des oeuvres pour comprendre la modernité de l'approche picturale de l'artiste.
                              

Sans titre (vue sur la fin du quartier Sainte-Marie et le début du quartier Hochelaga)
11 novembre 1927
Montréal, Québec, Canada

Sans titre (construction du tunnel et du viaduc de la rue Ontario près de la rue Moreau)
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Sans titre (poste Jeanne-d'Arc de la Montreal Light, Heat & Power au coin des rues Jeanne-d'Arc et Hochelaga)
1940 (?)
Montréal, Québec, Canada

Nuages sur Hochelaga
1928 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

4.1 Interprétation de la thématique urbaine

La plupart des scènes d'Hochelaga présentent une composition très semblable. D'ailleurs, l'artiste se place toujours à un endroit surélevé pour peindre, d'où il peut observer le quartier dans son ensemble.

Ses oeuvres se divisent majoritairement en trois plans. Généralement, on observe que l'avant plan est habité par un univers rural sur lequel la ville semble vouloir empiéter. Cet espace laisse place à la nature avec, entre autres, des champs cultivés, un ou deux animaux broutant paisiblement et quelques personnages rapidement esquissés.
                              

Deux arbres à Hochelaga
1931 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Quartier Hochelaga
1935 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Vue sur Longueuil
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Par-delà le petit chemin sinueux de campagne qui occupe très souvent l'avant plan, la ville s'érige et se déploie, occupant ainsi tout l'espace central de l'oeuvre. Cette ville, dominée habituellement par la tour de l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, se retrouve généralement coincée entre ciel et terre. On y retrouve des éléments rectilignes que constituent les immeubles à logement et les bâtiments industriels.                              

Paysage à Hochelaga
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

L'Église de la Nativité
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

Le plan central est finalement chapeauté de monts lointains (Saint-Bruno et Saint-Hilaire) que surplombent des nuages tantôt paisibles, tantôt tourmentés, qui résultent d'un jeu élaboré de lignes et de masses. S'il arrive à l'occasion que la ville envahisse l'avant plan, refusant ainsi toute place à l'univers rural, la nature à l'arrière plan ne cède jamais la sienne, offrant fidèlement au regard une échappatoire vers le lointain. Fortin réussit ainsi à conjuguer lignes, formes et couleurs de manière à créer un univers complexe où l'équilibre est issu en partie des oppositions formelles entre les multiples arabesques des éléments végétaux et des nuages d'une part, et les éléments rectilignes de la ville d'autre part.                              
Début de 5. Bref historique du quartier Hochelaga
                     

En complément des peintures de Fortin et des photographies d'archives, l'historique du quartier permettra de mieux imaginer le quartier Hochelaga des années 1920-1930.                     

5.1 1867 à 1920

La fondation de la paroisse Nativité de la Sainte-Vierge d'Hochelaga remonte à 1867. Son territoire s'étend alors de la rue Iberville à l'ouest, au quartier Longue-Pointe (rue Vimont) à l'est. De 1874 à 1883, l'implantation d'importantes industries, dont la compagnie des Moulins à coton Victor Hudon, la Filature Sainte-Anne et la fabrique de tabac W.C. McDonald, provoque un essor important du village d'Hochelaga. Effectivement, de 1871 à 1881 " Hochelaga a vu presque quadrupler sa population, qui atteint maintenant le chiffre de 4 111. " * C'est qu'à cette époque, on assiste à un exode massif des Canadiens français, qui quittent la campagne pour se trouver un emploi dans les industries en ville.

Grâce à cette croissance, Hochelaga passe du statut de village à celui de ville le 30 mars 1883. Ne pouvant cependant pas rencontrer les dépenses engendrées par la construction nécessaire de rues, d'égouts, etc., la ville sera annexée à Montréal lors d'une cérémonie officielle le 22 décembre 1883.

Ce n'est toutefois pas l'ensemble du territoire d'Hochelaga qui se voit annexé. En effet, certains propriétaires fonciers refusent l'annexion et " demande[nt] la création d'une nouvelle municipalité : la "Ville de Maisonneuve" est créée le 27 décembre 1883 " **. Cette municipalité s'étendra à l'est du quartier, de la rue Bourbonnière à la rue Viau. Plus tard, soit en 1918, la ville de Maisonneuve sera aussi annexée à Montréal.

____________________
* Paul-André Linteau, Maisonneuve - Comment des promoteurs fabriquent une ville, 1883-1918, Montréal, Boréal Express, 1981, p.26
** Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., L'Industrialisation à Hochelaga-Maisonneuve 1900-1930, Montréal, Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., 1980, p. 9.
                     

Les années 1900-1920 sont marquées par un essor économique important dû, entre autres, à l'amélioration des réseaux de communications, à l'accroissement de la production industrielle et particulièrement à la construction des ateliers du Canadien Pacifique (les usines Angus) au nord du quartier. Pendant cette période, l'exode rural demeure un phénomène important et c'est une des raisons pour laquelle la population d'Hochelaga passe de 12 914 en 1901 à 26 986 en 1911* .

L'implantation d'industries a donc participé de façon importante au développement de ce secteur de l'île de Montréal et en a transformé considérablement son paysage. En effet, de nombreuses maisons à logements ont été construites pour répondre au besoin croissant de la nouvelle main-d'oeuvre attirée par cette industrialisation. Les propriétaires fonciers y voient l'occasion idéale de faire un maximum de profit. " Dans cette optique on tend à entasser le plus grand nombre de locataires sur la plus petite surface possible " ** Jusqu'en 1880, on voit donc se construire très près des trottoirs des maisons à logements de deux étages avec escaliers intérieurs. Toujours dans le but d'augmenter davantage leurs revenus, les propriétaires fonciers construisent, entre 1900 et 1940, des maisons à logements en briques de trois étages et avec escaliers extérieurs.

____________________
* Paul-André Linteau, Maisonneuve - Comment des promoteurs fabriquent une ville, 1883-1918, Montréal, Boréal Express, 1981, p.25.
** Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., L'Histoire du logement ouvrier à Hochelaga-Maisonneuve, Montréal, Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., 1980, p. 7.
                     

Façades de maisons à logements avec escaliers extérieurs
1940 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


5.2 1920 à 1940

Rappelons d'abord que cette période correspond à celle où Fortin fréquente le quartier et c'est pourquoi nous nous attarderons davantage à celle-ci. Au début des années 1920, on assiste à une ère de prospérité économique. " C'est la période des années folles, on continue de construire encore beaucoup de logements. " * En 1923 et 1924 le port de Montréal construit l'élévateur à grain no 3, sur le bord du fleuve à l'extrémité sud du quartier; élévateur qui sera d'ailleurs fréquemment représenté par Fortin dans ses oeuvres.

Durant cette période, beaucoup de gens viennent s'établir dans le quartier Hochelaga dont les logements se trouvent principalement concentrés au sud de la rue Rouen. Il faudra attendre après la deuxième guerre mondiale pour que les constructions s'intensifient au nord. " Alors, quand Fortin venait peindre, le nord d'Hochelaga ne devait probablement pas être vraiment développé. Il devait peindre la fin du développement [urbain]. " **

____________________
* Entrevue avec Paul Labonne, historien et directeur de l'Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve, réalisée par Sarah Mainguy le 20 juillet 2005.
** Ibid.
                     

Élévateur à grain no 3 en construction
1924
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Hochelaga en hiver
1938
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Hochelaga
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Les conditions de vie des gens du quartier sont très mauvaises. On estime qu'en " 1926 la moitié des travailleurs masculins gagnent moins de 1 000$ par année, et plus des deux tiers gagnent moins de 1 300$. Or, le salaire minimum fixé par le ministère fédéral du travail est de 1 500$ annuellement. " * Une grande partie de la population vit donc sous le seuil de la pauvreté. De surcroît, plusieurs familles partagent le même logement, peu aéré et encore sans toilette ni bain. De telles conditions, nous laissent facilement supposer que les gens étaient très vulnérables aux maladies de toutes sortes.

En 1929, c'est la crise économique. L'historien Paul Labonne explique : " Contrairement aux quartiers qui ont une fonction surtout résidentielle, un quartier ouvrier comme Hochelaga-Maisonneuve vit de durs moments parce qu'il est frappé de plein fouet. C'est un quartier où il y a beaucoup d'usines et les travailleurs en dépendent. " ** La population se retrouve donc massivement au chômage. Il faudra attendre la deuxième guerre mondiale pour que l'économie reprenne vraiment son essor.

Cette dure réalité vécue par les gens du quartier n'est toutefois pas exprimée ni représentée dans les oeuvres de Fortin. L'artiste dépeint l'entassement et la proximité des édifices à logements propre au quartier, mais jamais il ne dépeint la misère humaine. Ne nous méprenons donc pas : même si Fortin peint ce quartier ouvrier, il n'en fait pas pour autant une peinture à caractère social.

____________________
* Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., L'Industrialisation à Hochelaga-Maisonneuve 1900-1930, Montréal, Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve Inc., 1980, p. 35.
** Entrevue avec Paul Labonne, historien et directeur de l'Atelier d'Histoire Hochelaga-Maisonneuve, réalisée par Sarah Mainguy le 20 juillet 2005.
                     

Hochelaga
1927 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Hochelaga
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Parmi les quelques autres éléments qui caractérisent le quartier des années 1920-1930, l'historien Paul Labonne mentionne l'abondance de fumée causée par les industries, les trains, mais aussi par le chauffage au charbon. Ce dernier était remisé dans un hangar généralement construit en tôle et situé sur la galerie arrière des logements. L'omniprésence de ces hangars constitue un autre élément caractéristique du quartier et, par le fait même, d'un bon nombre de ruelles montréalaises.                     

Sans titre (construction du poste Jeanne-d'Arc de la Montreal Light, Heat & Power au coin des rues Jeanne-d'Arc et Hochelaga)
3 août 1938
Montréal, Québec, Canada



Début de 6. Représentation de la ville chez Marc-Aurèle Fortin
                     

Les représentations d'Hochelaga qu'a réalisées Fortin peuvent être regroupées au sein d'un ensemble plus vaste d'oeuvres qui ont la ville comme sujet. Attardons-nous davantage sur cet ensemble afin de saisir comment les scènes d'Hochelaga s'y intègrent.                     

6.1 Les différents sujets urbains : leurs ressemblances et distinctions

Bien qu'il soit reconnu comme un peintre paysagiste, une importante part de la production de Fortin est dédiée à la ville. Comme le mentionne Esther Trépanier : " plus du tiers des oeuvres qu'il présente [au Salon du Printemps de l'Art association of Montreal entre 1924 et 1939] sont des représentations urbaines " *. Ces scènes urbaines comprennent principalement des vues de Montréal représentant entre autres le Mont-Royal, le Vieux-Montréal, l'Île Sainte-Hélène, le port et bien sûr, le quartier Hochelaga. Elles comprennent aussi des représentations d'autres villes du Québec dont, par exemple, celles de Québec et de Rouyn-Noranda.

En général, ces représentations urbaines sont de composition assez similaire à celles d'Hochelaga. Cependant, même si l'aspect rural y est absent, la ville demeure habituellement au second plan, cernée par des éléments naturels. Les courbes et les masses rondes propres à la nature font, ici encore, contrepoids aux formes rectilignes des édifices urbains.

On observe, dans certaines compositions, que l'artiste délaisse l'élément naturel pour consacrer la majeure partie de l'espace pictural à la représentation d'édifices anciens tels qu'on en retrouve dans le Vieux-Montréal ou les rues de Québec. Toutefois, l'intérêt qu'il porte à cette architecture ancienne ne vise pas tant à illustrer un autre aspect de l'urbanité qu'à témoigner une fois de plus son attachement à la tradition.

____________________
* Esther Trépanier, Peinture et modernité au Québec 1919-1939, Québec, Éditions Nota bene, 1998, p. 151
                     

Au flanc du Mont-Royal
1939 (?)
Montréal, Québec, Canada


Vue sur Montréal
1932 (?)
Montréal, Québec, Canada


Paysage à Hochelaga
1930 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada


Toits de Québec
1939 (?)
Québec, Québec, Canada


Vue sur la ville de Noranda
1963 (?)
Noranda, Québec, Canada


6.2 Un cas particulier : les scènes du Port de Montréal

Fortin a d'abord peint le port de Montréal en prenant place sur l'île Sainte-Hélène. Cet emplacement lui permet de profiter pleinement de la nature tout en ayant une vue panoramique sur le port. Dans ces oeuvres, la nature s'affiche par l'entremise de l'île, du fleuve ainsi que du ciel où règnent en maîtres les masses nuageuses toutes en lignes sinueuses et en volumes. La ville, cernée de ces éléments naturels, occupe ici encore le second plan. Toutefois, contrairement aux vues d'Hochelaga, ces oeuvres n'offrent aucune place à l'élément rural.
                     

Montréal de l'île Sainte-Hélène
1920 (?)
Montréal, Québec, Canada


Le Port de Montréal vu de l'île Sainte-Hélène
1933
Montréal, Québec, Canada


Port de Montréal vu de l'île Sainte-Hélène
1930 (?)
Montréal, Québec, Canada


Vue de l'île Sainte-Hélène
1924 (?)
Montréal, Québec, Canada


Fortin s'est également installé sur les quais-mêmes du port pour le peindre. Cet endroit lui assure une meilleure perception des navires et des installations portuaires. S'il est vrai que Fortin évite généralement de prendre place en plein coeur de la ville, dans ce cas-ci, il fait exception à la règle dans la mesure où il se rapproche un peu plus du sujet urbain. Malgré ce rapprochement, Fortin demeure fidèle à la nature. Cette fidélité se manifeste d'une part par l'importance accordée au rendu du fleuve qui miroite sous la lumière et, d'autre part, par le traitement magnifié du ciel et des nuages. Ces éléments naturels s'affichent une fois de plus par la prédominance des masses en rondeur et des lignes sinueuses, lesquelles contrastent avec le tracé rectiligne des éléments urbains. Seules ses eaux-fortes dérogent légèrement à cette approche en raison du procédé technique qui laisse peu de souplesse au rendu des éléments.                     

Début de 7. Aperçu de la production de Marc-Aurèle Fortin                              

7.1 Les sujets des oeuvres
"J'ai toujours essayé de donner un caractère canadien à ma peinture où l'on voit pas l'influence de l'école de l'Europe" * a dit Fortin à la fin de sa vie. Afin de rencontrer cet objectif, il a entre autres choisi de représenter dans une grande majorité de ses oeuvres ce qui caractérise les paysages de son pays. Il a donc visité plusieurs régions du Québec (Gaspésie, Charlevoix, Chicoutimi, Québec, Laurentides, Laval, Montréal, etc.) et peint les paysages qui ont capté son attention.

La nature occupe une place prédominante dans l'oeuvre de l'artiste. L'emphase est mise sur les arbres, les nuages, les montagnes ou les étendues d'eau. Malgré tout l'intérêt accordé à la nature, les paysages qu'il représente ne sont jamais complètement sauvages. On retrouve fréquemment des hommes, des femmes, des enfants, des charrettes à foin, des maisons, un village, etc.Toutefois, ces éléments humains sont la plupart du temps schématisés et en retrait du sujet principal.

Outre les paysages, Fortin a peint à l'occasion quelques portraits, scènes religieuses, scènes de genre et natures mortes. Il a aussi touché au tableau d'histoire, comme en fait foi une oeuvre qu'on retrouve au chalet du Mont-Royal à Montréal. Cependant, ces derniers sujets ne représentent qu'une petite fraction de la production totale de l'artiste.

____________________
* Entrevue réalisée par René Buisson avec Marc-Aurèle Fortin à Macamic le 25 juin 1969.
                              

7.2 Les médiums et techniques

Fortin a constamment cherché à innover et expérimenter de nouvelles techniques, et ce, tout au long de sa carrière. Sa production se caractérise par la diversité des médiums utilisés : l'aquarelle pure ou rehaussée de crayon et pastel, l'huile, la caséine, le pastel sec et l'eau-forte. De plus, Fortin a innové en peignant sur des supports tout aussi variés: le bois, le carton, le papier, le masonite, la toile de jute, les boîtes de cigares, les affiches publicitaires, la soie, etc. Il aurait même voulu mettre ses dessins en mouvement pour réaliser un film d'animation.

Par l'entremise de toutes ces explorations, Fortin en est venu à élaborer ses propres techniques. On en retrouve trois découlant de son utilisation de l'aquarelle : les arbres éponges, les aquarelles pures et les aquarelles mixtes. À l'huile, Fortin a développé la technique des grands arbres, la manière noire et la manière grise. Enfin, il a exploité la caséine, le pastel sec et l'eau-forte. Au total, Fortin aurait peint de huit mille à dix mille oeuvres au cours de sa vie. La plupart font aujourd'hui partie de collections privées.

Pour représenter le quartier Hochelaga, Fortin a utilisé plusieurs de ces techniques. Penchons-nous donc davantage sur chacune d'entre elles dans le but de cerner leurs particularités.
                              

7.2.1 L'aquarelle

Fortin appréciait l'aquarelle puisqu'elle lui permettait de se déplacer aisément avec son équipement et de satisfaire son besoin d'être devant le paysage pour le peindre. Rappelons d'ailleurs que c'est principalement des aquarelles que Fortin réalisait lorsqu'il allait peindre sur le motif à Hochelaga. Les oeuvres crées avec d'autres médiums étaient habituellement réalisées en atelier.

Selon Fortin, la technique de l'aquarelle demandait beaucoup de maîtrise et d'habileté, entre autres parce qu'elle ne permettait aucun repentir. C'est sa volonté de maîtriser ce médium qui a amené Fortin à explorer les possibilités de l'aquarelle en développant les trois techniques suivantes.
                              

7.2.1.1 L'aquarelle pure

Comme son nom l'indique, cette technique impliquait uniquement l'utilisation de l'aquarelle, sans aucun autre médium. Le processus consistait généralement à peindre d'abord de petites surfaces à l'aquarelle devant le sujet choisi. Une fois l'esquisse ou la pochade terminée, Fortin la reprenait en atelier en l'agrandissant. Il apportait fréquemment des modifications au paysage initial de manière à satisfaire les besoins de la composition.
                              

Champ de choux
1931 (?)

Orage sur Hochelaga
1929 (?)
Hochelaga, Montréal, Québec, Canada

7.2.1.2 Les arbres éponges

Ces oeuvres se distinguent par la forme que prennent les arbres. En effet, le feuillage des arbres, qui présente plusieurs trouées, rappelle la forme des éponges. Ces aquarelles comptent parmi les premières que Fortin a réalisées. Peu satisfait du résultat, il lui est arrivé, beaucoup plus tard, de les retoucher avec du pastel pour donner plus de force aux ombres.
                              

Automne dans les Laurentides
1922 (?)
Laurentides, Québec, Canada

7.2.1.3 Les aquarelles mixtes

Par ces oeuvres, Fortin innovait en combinant à l'aquarelle différents médiums tels que le crayon de plomb, le pastel gras et le fusain. À l'aide de ces médiums, il ajoutait des lignes noires qui venaient préciser les éléments représentés et rehausser les contrastes. Les talents de dessinateur de l'artiste se sont particulièrement manifestés dans ces oeuvres grâce à ces ajouts.
                              

Baie Saint-Paul
1946 (?)
Baie Saint-Paul, Québec, Canada

7.2.2 L'huile

Fortin a exploité l'huile tout au long de sa carrière de ses premières oeuvres, plus académiques, jusqu'à ses dernières alors que sa vue était très affaiblie.
                              

7.2.2.1 Les grands arbres

Les grands arbres désignent les tableaux dont les principaux éléments sont des arbres au feuillage détaillé (habituellement des ormes). Généralement, une grande partie du tableau est comblée par le feuillage des arbres. D'ailleurs, ce feuillage est souvent démesuré par rapport aux personnages.

Pour cette technique, Fortin peignait généralement devant le sujet. Lors de la première séance, il esquissait au crayon sa composition à même la toile. Puis, il utilisait des couleurs pures qu'il étendait en de larges taches avec son pinceau. Une fois l'ébauche séchée, Fortin retournait parfois devant le paysage - jusqu'à huit fois - pour poursuivre le tableau, en laissant toujours une période de séchage entre chaque séance. La dernière étape, soit celle où il terminait les nuages, se réalisait habituellement en atelier.
                              

Vieil Orme à Sainte-Rose
1924 (?)
Sainte-Rose, Laval, Québec, Canada

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Début de 9. Liste des images reproduites                              

1. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga et son église, c. 1927, aquarelle sur papier, 56,2 x 76,2 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

2. Photographe inconnu, Enfants de Thomas et Amanda Fortin, n.d., collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, don de Michel Barcelo;

3. Photographe inconnu, Thomas Fortin, 1910, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, don de Suzanne Fortin Langlois;

4. Photographe inconnu, Amanda Fortin, 1910, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, don de Suzanne Fortin Langlois;

5. Marc-Aurèle Fortin, Automne à Ste-Rose, c. 1920, aquarelle sur papier, 53,5 x 68,5 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

6. Marc-Aurèle Fortin, Vue de Montréal, c. 1927, aquarelle et crayon sur papier, 47,5 x 70 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

7. Blanche Fortin, Fortin peignant à Sainte-Rose, 1934, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, don de Michel Barcelo;

8. Jean Chauvin, Ateliers : Études sur vingt-deux peintres et sculpteurs canadiens, Montréal / New York, Louis Carrier et Cie, Les Éditions Mercure, 1928, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

9. Photographe inconnu, Marc-Aurèle Fortin, vers 1944, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin;

10. Marc-Aurèle Fortin, Barques en Gaspésie, c.1954, caséine et craie sur masonite, 62,3 x 47 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

11. Photographe inconnu, Marc-Aurèle Fortin devant ses oeuvres lors d'un vernissage à la Galerie l'Art Français, vers 1945, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin;

12. Marc-Aurèle Fortin, La Nativité Hochelaga, c. 1926, huile sur panneau, 41,3 x 62,5 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

13. Photographe inconnu, Patronage St-Joseph, 1929, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin;

14-1. Commission des tramways de Montréal, Réseau de la Compagnie des tramways de Montréal (détail), Montréal, la Commission, 1923, 35 x 51 cm, © Bibliothèque nationale du Québec 2002-2005, no G3452 M65P22 1923 C642 CAR;

14-2. Commission des tramways de Montréal, Réseau de la Compagnie des tramways de Montréal, Montréal, la Commission, 1923, 35 x 51 cm, © Bibliothèque nationale du Québec 2002-2005, no G3452 M65P22 1923 C642 CAR;

15. Fairchild Aerial survey Co. of Canada, sans titre (vue sur la cours de triage du Canadien Pacifique et le fleuve St-Laurent), juillet 1926, Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

16. Photographe inconnu, sans titre (vue de la voie ferrée du CPR à l'intersection de Nolan), 2 octobre 1934, Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

17. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c. 1935, huile sur panneau, 29 x 40 cm, collection privée, photo : Sarah Mainguy;

18. John Lovell & Son, Lovell's map of the city of Montreal (detail), Montreal, John Lovell & Son, 1931, 56 x 76 cm, © Bibliothèque nationale du Québec 2002-2005, no G 3454 M65 1931 J64 CAR;

19. Photographe inconnu, Façade et mur latéral de l'église Nativité-de-la-Sainte-Vierge, avec le presbytère, 1930, collection de l'Atelier d'histoire Hochelaga-Maisonneuve, carte postale publiée par Duplessis Frères, Archives de la paroisse de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, no BREL QHM 075;

20. Marc-Aurèle Fortin, Vue d'Hochelaga, 1938, huile sur aggloméré, 51,2 x 44 cm, collection d'oeuvres d'art de l'Université de Montréal, photo : Daniel Roussel;

21. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga en été, n.d., huile, 35 x 40 cm, collection privée, photo: Galerie d'art Michel Bigué;

22. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga sous la neige, 1936, huile sur carton, 94 x 120 cm, oeuvre d'une collection privée, mais détruite dans un incendie, photographe inconnu;

23. Marc-Aurèle Fortin, Montagne bleue (Hochelaga), c. 1928, aquarelle sur papier, 26,3 x 36,3 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

24. Marc-Aurèle Fortin, Voie ferrée à Hochelaga, 1930 ?, pastel sur papier, 47,2 x 60,9 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec, no 77.390, photo : Jean-Guy Kérouac;

25. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, c. 1930, plaque de cuivre gravée à l'eau-forte, 15,3 x 20,2 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

26. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, 10 juin 1930, eau-forte et pointe-sèche, 14,7 x 19,4 cm, collection privée, photographe inconnu;

27. Fairchild Aerial survey Co. of Canada, sans titre (vue sur la fin du quartier Sainte-Marie et le début du quartier Hochelaga), 11 novembre 1927, Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

28. Photographe inconnu, sans titre (construction du tunnel et du viaduc de la rue Ontario près de la rue Moreau), 1930 ?, Ville de Montréal, gestion des documents et archives, fonds VM94, no Z-190.1;

29. Photographe inconnu, sans titre (poste de transformation Jeanne-d'Arc de la Montreal Light, Heat & Power au coin des rues Jeanne-d'Arc et Hochelaga), n.d., Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

30. Marc-Aurèle Fortin, Nuages sur Hochelaga, c. 1928, aquarelle sur papier, 48,2 x 68,5 cm, collection privée, photo : Benoît Taillefer;

31. Marc-Aurèle Fortin, Deux arbres à Hochelaga, c.1931, aquarelle et crayon sur papier, 36,8 x 49,5 cm, collection privée, photographe inconnu;

32. Marc-Aurèle Fortin, Quartier Hochelaga, c. 1935, aquarelle sur papier, 32,5 x 26,25 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

33. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur Longueuil, n.d., huile, 53,75 x 57,5 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

34. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, 1930 ?, eau-forte et pointe sèche, 18,1 x 20,6 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec, no 90.314, photo : Jean-Guy Kérouac;

35. Marc-Aurèle Fortin, L'Église de la Nativité, c. 1930, plaque de cuivre gravée à l'eau-forte, 15,3 x 19,4 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

36. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1925, aquarelle sur papier, 25 x 35 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

37. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, 1931, huile sur carton, 50,2 x 68 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec, no 37.23, photo : Patrick Altman;

38. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, c. 1938, huile sur carton, 19 x 18,5 cm, collection privée, photographe inconnu;

39. Marc-Aurèle Fortin, Une Vue d'Hochelaga, 1929, aquarelle sur papier, 50,1 x 72,5 cm, collection de la Galerie Leonard et Bina Ellen, Université Concordia, photo : Denis Farley;

40. Marc-Aurèle Fortin, Vue de Hochelaga, c.1930, aquarelle sur papier, 22,5 x 33,75 cm, collection privée, photo: Sarah Mainguy;

41. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c. 1928, aquarelle sur papier, 27,5 x 32,5 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

42. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga sous la neige, c. 1936, huile sur carton Beaverboard, 48,2 x 58,4 cm, collection privée, photo : Galerie d'art Michel Bigué;

43. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, Montréal, c. 1929, aquarelle et conté sur papier de chiffon, 25 x 36,5 cm, collection Firestone d'art canadien : La Galerie d'art d'Ottawa. Don de la Fondation du patrimoine ontarien à la ville d'Ottawa, photo : Tim Wickens;

44. Marc-Aurèle Fortin, Commencement d'orage sur Hochelaga, c. 1940, huile sur masonite, 98 x 122 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, don de Abra et William Mastenbroek, photo : Sarah Mainguy;

45. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, entre 1930 et 1935, aquarelle et fusain sur papier, 34,5 x 50,8 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec, no 97.146, photo : Jean-Guy Kérouac;

46. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c. 1925, aquarelle sur papier, 25 x 35 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

47. Marc-Aurèle Fortin, La Campagne à Hochelaga (Hochelaga),
1930, huile, 37,5 x 45 cm, collection privée, photo : Galerie d'art Michel Bigué;

48. Marc-Aurèle Fortin, Nativité d'Hochelaga, n.d., aquarelle sur papier, 25 x 35 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

49. Marc-Aurèle Fortin, sans titre, n.d., huile, dimensions inconnues, collection privée, photo : Galerie Jean-Pierre Valentin;

50. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga au printemps, c. 1930, aquarelle sur papier, 30 x 47,5 cm, collection privée, photo : Galerie Jean-Pierre Valentin;

51. Marc-Aurèle Fortin, Sous le ciel d'Hochelaga, 1928, huile sur carton beaverbord, 46 x 46 cm, collection privée, photographe inconnu;

52. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga après l'orage, c. 1927, aquarelle sur papier, 33,8 x 48,8 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

53. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1939, huile sur masonite, 37,5 x 43,75 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

54. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, c.1929 huile sur panneau, 51 x 61 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

55. Photographe inconnu, Façades de maisons à logement avec escaliers extérieurs, n.d., collection de l'Atelier d'histoire Hochelaga-Maisonneuve, don de Louise Gravel, no RESI QHM 029;

56. Ward and Davidson Montreal, Élévateur à grain no 3 en construction, 1924, Archives du Port de Montréal, no 2728;

57. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga en hiver, 1938, huile sur panneau, 86 x 104 cm, collection privée, photographe inconnu;

58. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1930, aquarelle sur papier, 36,8 x 49,5 cm, collection privée, photographe inconnu;

59. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1927, aquarelle sur papier, 25 x 27 cm, collection privée, photo : Sarah Mainguy;

60. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1930, huile sur panneau, 13,5 x 21,5 cm, collection privée, photo : Sarah Mainguy;

61. Photographe inconnu, sans titre (construction du poste de transformation Jeanne-d'Arc de la Montreal Light, Heat & Power au coin des rues Jeanne-d'Arc et Hochelaga), 3 août 1938, Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

62. Marc-Aurèle Fortin, Vue d'Hochelaga, 1928, aquarelle sur papier, 33 x 50 cm, collection privée, photo : Galerie Jean-Pierre Valentin;

63. Photographe inconnu, Coin des rues Davidson et Sherbrooke, 1933, Archives de la STM, no 3-933-020;

64. Photographe inconnu, Bâtiments et hangars dans une ruelle, n.d., collection de l'Atelier d'histoire Hochelaga-Maisonneuve, no RESI QHM 013;

65. Photographe inconnu, Coin Sainte-Catherine et Moreau (vers le nord), 1926, Archives de la STM, no 3-926-002;

66. Photographe inconnu, Rue Notre-Dame en regardant vers l'est à partir de la rue Valois, 1937, Archives de la STM, no 3-937-010;

67. Photographe inconnu, sans titre (construction du tunnel et du viaduc de la rue Ontario près de la rue Moreau), 1930 ?, Ville de Montréal, gestion des documents et archives, fonds VM94, no Z-190.8;

68. Photographe inconnu, sans titre (poste de transformation Jeanne-d'Arc de la Montreal Light, Heat & Power au coin des rues Jeanne-d'Arc et Hochelaga), n.d., Archives d'Hydro-Québec, F9/Fonds Montreal Light, Heat & Power Consolidated;

69. Photographe inconnu, Rue Davidson en traversant Sherbrooke, 1933, Archives de la STM, no 3-933-021;

70. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c. 1930, aquarelle sur papier, 67,6 x 47,1 cm, collection de l'Art Gallery of Hamilton, don de Mr. St. Clair Balfour, photo : Cheryl O'Brien;

71. Photographe inconnu, Hochelaga Car Barn, septembre 1937, Archives de la STM, no 3-937-001;

72. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur Hochelaga, c. 1927, aquarelle sur papier, 50 x 72 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

73. Photographe inconnu, Coin des rues Sainte-Catherine et Dézéry, 18 mars 1913, Archives de la STM, no 3-913-001;

74. Marc-Aurèle Fortin, Au flanc du Mont-Royal, c. 1939, pastel sur papier, 51 x 59 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

75. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur Montréal, n.d., aquarelle sur papier, 70 x 55 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

76. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, entre 1930 et 1935, Aquarelle et mine de plomb sur papier, 32,5 x 49,5 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec, no 93.294, photo : Jean-Guy Kérouac;

77. Marc-Aurèle Fortin, Toits de Québec, c. 1939, aquarelle et fusain sur papier, 27,5 x 35 cm, collection privée, photographe inconnu;

78. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur la ville de Noranda, c.1963, aquarelle et crayon sur carton, 71,2 x 112 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin;

79. Marc-Aurèle Fortin, Montréal de l'île Sainte-Hélène, c. 1920, aquarelle sur papier, 48 x 65 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

80. Photographe inconnu, Le Port de Montréal vu de l'île Sainte-Hélène, 1933, collection de l'Atelier d'histoire Hochelaga-Maisonneuve, don de Aline Côté-Sammut, no TRAN MTL 076;

81. Photographe inconnu, Port de Montréal vu de l'île Sainte-Hélène, 1930 ?, Ville de Montréal, gestion des documents et archives, fonds VM94, no Z-200;

82. Marc-Aurèle Fortin, Vue de l'île Sainte-Hélène, c. 1924, huile sur panneau, 60 x 75 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

83. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur le port de Montréal, c. 1928, huile sur panneau, 58 x 78 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

84. Marc-Aurèle Fortin, Déchargement au port, c. 1923, aquarelle et crayon sur papier, 58 x 71 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

85. Marc-Aurèle Fortin, Le Port Montréal, c.1945, eau-forte et pointe-sèche, 17,2 x 23,8 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

86. Marc-Aurèle Fortin, Pont du Havre, c. 1942, aquarelle, fusain et pastel sur papier, 57,2 x 72,4 cm, collection privée, photographe inconnu;

87. Marc-Aurèle Fortin, Port de Montréal, c. 1945, huile sur bois, 73,7 x 76,2 cm, collection privée, photographe inconnu;

88. Marc-Aurèle Fortin, Le Port de Montréal, c. 1928, aquarelle sur papier, 39 x 55 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

89. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c. 1928, aquarelle sur papier, 37,5 x 47,5 cm, collection privée, photographe inconnu;

90. Archives photographiques Notman, Construction de la travée centrale, pont du Havre, Montréal, QC, 1929, collection du Musée McCord d'histoire canadienne, no MP-1976.254.38;

91-1. Conseil des ports nationaux (Canada), Montreal Harbour (détail), Ottawa, National Harbours Board, 1940, 32 x 165 cm, © Bibliothèque nationale du Québec 2002-2005, no G 3454 M65P55 1940 C65 CAR;

91-2. Conseil des ports nationaux (Canada), Montreal Harbour, Ottawa, National Harbours Board, 1940, 32 x 165 cm, © Bibliothèque nationale du Québec 2002-2005, no G 3454 M65P55 1940 C65 CAR;

92. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, c.1930, aquarelle sur papier, 37,5 x 50 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

93. A. H. Ward Montreal, Élévateur à grain no 3 en construction, 1924, Archives du Port de Montréal, no 2731;

94. Marc-Aurèle Fortin, Vue sur Longueuil, n.d., aquarelle et fusain sur papier, 38,3 x 51 cm, collection privée, photo : Sarah Mainguy;

95. Marc-Aurèle Fortin, Champ de choux, n.d., aquarelle sur papier, 49,5 x 71 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

96. Marc-Aurèle Fortin, Orage sur Hochelaga, c. 1929, aquarelle sur papier, 36 x 48 cm, collection privée, photo : Benoit Tailllefer;

97. Marc-Aurèle Fortin, Automne dans les Laurentides, c.1922, aquarelle et pastel sur papier, 35,5 x 28 cm, collection privée, photographe inconnu;

98. Marc-Aurèle Fortin, Baie Saint-Paul, c. 1946, aquarelle et pastel sur papier, 71 x 56 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

99. Marc-Aurèle Fortin, Vieil Orme à Sainte-Rose, c. 1924, huile sur toile, 135 x 107 cm, collection privée, photo : Benoit Taillefer;

100. Marc-Aurèle Fortin, Neige de novembre, c.1936, huile sur panneau, 92 x 125 cm, collection privée, photo : Benoit Tailllefer;

101. Marc-Aurèle Fortin, Coucher de soleil sur Hochelaga, 1937, huile sur carton, 30 x 30 cm, collection privée, photo : Galerie Jean-Pierre Valentin;

102. Marc-Aurèle Fortin, Saint-Siméon, c. 1942, huile sur panneau, 102 x 122 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

103. Marc-Aurèle Fortin, Hochelaga, n.d., huile sur carton, 42,5 x 52,5 cm, collection privée, photo : Sarah Mainguy;

104. Marc-Aurèle Fortin, Pont d'Europe, c. 1952, caséine sur carton, 38 x 61 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

105. Marc-Aurèle Fortin, Scène de Venise, c. 1935, pastel sur papier, 48 x 66 cm, collection privée, photo : Daniel Roussel;

106. Marc-Aurèle Fortin, Pont d'Europe, c.1949, eau-forte et pointe-sèche, 28,8 x 25,7 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

107. Marc-Aurèle Fortin, Paysage à Hochelaga, c.1930, eau-forte et pointe-sèche, 17,2 x 25,4 cm, collection du Musée Marc-Aurèle Fortin, photo : Sarah Mainguy;

108. Façade du Musée Marc-Aurèle Fortin, mars 2003, photo : Bob Savard;

109. Salle L'honorable Jean Lapointe du Musée Marc-Aurèle Fortin, mars 2003, photo : Bob Savard;

110. Salle Sainte-Rose du Musée Marc-Aurèle Fortin, mars 2003, photo : Bob Savard.
                              

Fin de 9. Liste des images reproduites         

 
Perrault et Lesage
(architectes):
LES MÊMES ARCHITECTS ONT CONSTRUIT MANOIR VILLE MARIE ONT AUSSI CONTRUIT:
  • Ancienne caserne centrale des pompiers
  • Centre d'Histoire de Montréal
  • Quartier général du service d'incendie
              
La Ville de Montréal construit cette caserne en 1903-1904 pour le « Département du feu de la Cité de Montréal ». Ce chantier fait partie d’un effort important consenti de 1901 à 1904 pour améliorer les équipements du Département et fait suite à un grave incendie survenu en 1901 dans le secteur de cette nouvelle caserne.
Les architectes Joseph Perrault et Simon Lesage, associés au moins pour ce projet, conçoivent le bâtiment. On lui attribue le no 1 – que porte jusqu’alors la caserne centrale de la rue Craig (Saint-Antoine) qui doit être démolie – car elle doit servir de quartier général. Mais elle ne servira ni de quartier général ni de central d’alarmes – alors tous deux installés à l’hôtel de ville. La caserne, utilisée dès l’été 1904, est inaugurée le 26 décembre de la même année. 
En 1980-1981, l’extérieur est restauré et l’intérieur rénové afin de permettre l’aménagement du Centre d’histoire de Montréal. Ouvert en 1983, ce centre d’interprétation consacré à l’histoire montréalaise est entièrement réaménagé en 2001. Enfin, le Centre d’histoire de Montréal a fait l’objet d’importants travaux de consolidation et de restauration extérieure en 2009-2010.

335, rue Saint-Pierre 
Façade principale, rue Saint-Pierre, et façade latérale droite. À droite, la tour de séchage des boyaux. 
© Photographie de Normand Rajotte réalisée pour l'ouvrage L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, 2004 



http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2497,3089898&_dad=portal&_schema=PORTAL 
Histoire du CHM

Le Centre d'histoire de Montréal

Un bref historique 1983-2002
Un projet original
CaserneLe projet du Centre d'histoire de Montréal est né au début des années 1980 du besoin de doter la ville d'outils pour interpréter son patrimoine et son histoire. Diverses expériences européennes et américaines ont servi d'inspiration, mais le concept était et demeure grandement original : initier à l'histoire et au patrimoine de la ville en incitant les visiteurs à les découvrir ensuite par eux-mêmes. Soutenu par l'Entente sur le développement culturel de Montréal, qui amorça en 1979 la renaissance du quartier historique, le projet donna naissance à ce centre d'interprétation sur l'histoire de Montréal en 1983. Les historiens d'art Raymond Montpetit et Sylvie Dufresne, ainsi que la didacticienne Huguette Dussault , en furent les concepteurs. Sylvie Dufresne fut la première directrice.
Une caserne de pompier pour sauver la mémoire!
Le Centre s'installa dans une ancienne caserne centrale de pompiers construite sur la place D'Youville en 1903, à l'époque où les voitures étaient tirées par des chevaux. Ses architectes Joseph Perrault et Simon Lesage s'inspirèrent de plusieurs styles architecturaux pour lui donner son caractère unique et un profil flamand peu commun à Montréal.
La caserne étant désaffectée depuis 1972, l 'arrivée du CHM eut l'avantage de préserver ce bâtiment historique et de contribuer à l'animation du secteur ouest du Vieux-Montréal, au moment où le quartier sortait péniblement de plusieurs décennies de déclin. Le Centre d'histoire de Montréal, d'abord administré par la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal, fut rattaché en 1987 au réseau des maisons de la culture de la Ville de Montréal.


http://www.repertoiredesorgues.qc.ca/saint-patrice-tingwick.php

Église Saint-Patrice-de-Tingwick

L'église

L'église actuelle a été construite entre 1906 et 1908, sur les plans de la firme d'architectes Perreault, Lesage, Caron et fils. Il s'agit d'un beau bâtiment en pierre avec une couverture en tôle. 

L'orgue

L'église possède un des rares instruments fabriqués par la Compagnie d'orgues canadiennes Ltée. On ignore son numéro d'opus, mais on sait qu'il aurait été fabriqué en 1926.

Cet instrument sert plutôt à accompagner la liturgie mais ne serait pas assez complet pour la présentation éventuelle de concerts importants. Comme à plusieurs endroits, l'entretien de l'instrument est limité par le manque de fonds disponibles.

abrique Saint-Patrice-de-Tingwick
1222, rue St-Joseph
Tingwick (Québec)
J0A 1L0

Téléphone :             819 359-2453      
Télécopieur :             819 752-4572      
rarbina@collegeclaretain.com

Shahrzad est enchantée de votre visite et vous invite à partager votre art de sagesse,...

Bonjour aux Artistes et Artisans de la vie!!! C'est un grand plaisir de partager avec vous ma passion de vivre l'équilibre en harmonie avec la liberté grâce à la comprehension de ma place et la place de l'autrui dans cette univers...
Alros, je vous remercie pour être vous, pour votre générosité et l'ouverture, joignons à cette foire aux merveilles avec nos oeurves crées par la Passion et Tendresse pour la VIE...

CONNECTION DE CE WEBBLOG AVEC MANOIR VILLE MARIE:
Manoir Ville Marie, ce Cocoon de Paix pour beaucoup de clients réguliers qui y offrent leurs présences authentiques!!! Alors, dormir au Manoir Ville Marie est une expérience à la fois paisible et intéressante.

Participez au tirage d'un Certificat de Cadeau d'une nuit pour deux au Manoir Ville Marie':

Tous les deux mois, il vas avoir un tirage (le premier étant le pre,mier septembre 2011) et le nom du gagnant serait annoncé. sur ce weblog

*Racontez-moi un poème, une petite histoire de sagesse de maximum 500 mots, ou une photo, une peinture...

Remerciements:
Je remerci mon très cher fils, Sépandat Stéphane (qui a le regardl très profond sur l'univers et ses êtres) pour m'avoir encourager (plutôt forcé) de faire ce blog en rapport avec mes amis Manoir Ville Marie.

Je remerci mon très cher fils, Maziar Marc (qui a le regard minutieux sur ll'univers et ses êtres) pour m'a aidé (plutôt forcer) d'avoir le courage d'apprendre comment faire ce weblog, toujours disponible pour sa mère, Maziar est un excellent guide et proffesseur.

Enfin, je remerci mon cher mari et compagnon de vie, Bahram Bernard pour m'encourage d'essayer de faire court et simple!!!

A cette étape de ma vie, je crois que la fiérté de l'être humain est dans sa Compréhension de l'Univers...et cette Compréhension nous guide vers la Conscience qui se manifeste souvent par les Arts, La Créativiyé ou nos Actions. Où La Paix est présente, elle y est présente également.

REMARQUES:
. Les textes et photos publiés sur ce blog sont mes propres créations et comme tous les arts peuvent être naîfs maintenant et plus mature plutard!!! Vous allez avoir une part précieux dans mon évolution artistique par vos commentaires.

. Je jongle entre trois langues, alors, pardonnez mes erreurs et si vous souhaitez apporter des corrections, j'en serais ravie (envoyez-moi vos corrections et je les appliquerez) et je vous en serrais très reconnaissante.

... Au fur et à mesure que vous allez me connaitre à travers mon regard sur la VIE, l'univers et le monde..

Je vous aime et j'ai hâte de vous décourvir par votre ART...

Shahrzad

About Me

Canada
J'ai toujours été ravie de mon prénom Shahrzad شهرزاد qui avait été choisi par ma chère mére, un être exceptionnel que j'appelle madar en persan. Quand j'ai appris que Shahrzad voulait dire:'Caractère Libre', j'ai sourri...quand j'ai lu l'histoire de Shahrzad, j'ai encore sourri...et, quand j'ai appris que Shahrzad était dans la Perse antique la déesse de l'apprentissage (ou quelque chose similaire,à confirmer), j'ai me suis demandée comment ma mère savait que ce prénom allait tellement bien à sa fille Shahrzad!